De jolies fleurs pour toi...

Publié le par Mademoiselle Framboise







J'ai beaucoup hésité avant d'écrire cette page. J'avais peur que cela ne paraisse trop personnel et inapproprié.
Et puis finalement, je me suis décidée, car j'en ressens le besoin. Si vous aussi vous écrivez de temps à autre, vous savez combien prendre un stylo ou taper sur un clavier peut apaiser les maux...


Un grand vide emplit mon coeur depuis quelques semaines, il est comme anesthésié par la tristesse. Au fur et à mesure que l'on grandit, on se pense prêt à vivre ce genre de choses de manière plus tranquille, moins dramatique. Je me rends compte aujourd'hui combien c'est faux !
Tu es parti, et avec toi c'est encore une part de mon enfance qui s'envole. J'ai tellement de mal à me rendre compte que tu n'es plus là que je me demande si je vais réaliser un jour. Ou plutôt, je crois que je commence à réaliser, et c'est pour cela que je me sens désemparée.
Je suis partie vivre loin, et je n'ai pas pu te voir comme je l'aurais voulu, mais j'espère que tu sais quelle place tu occupais dans mon coeur. Je suis sûre que tu le sais.

Je repense à tout, tout ce que l'on a vécu en famille, tous ces moments de pur bonheur qui ont fait que mon enfance était un rêve.
Les repas en famille le dimanche où mamie et tes filles t'engueulaient parce que tu te resservais un pastis ; ton humour ; ta passion des fleurs et de la nature ; tes délicieux kiwis ; les photos prises pendant les superbes voyages que vous avez fait avec mamie ; la glace au nougat ; le beurre que tu rajoutais sur tes tartines pour le foie gras (!!) ; tes siestes sur le canapé ; les moments où tu répondais au téléphone et que tu me hurlais dans les oreilles ; les chaussures en antilope de Mme Garet !!
Et puis les Landes. La "petite maison des Landes". Tu étais et tu resteras pour toujours l'âme de cette maison qui est emplie de toi. Les carcasses de canard au barbecue, le pastis et la manzana verde, le canoë, la caravane, les baignades dans les lacs ou à Mimizan, quand tu passais la grelinette avec ton espèce de casque d'extra-terrestre...

Je t'aime, tu vas me manquer, mais je suis heureuse d'avoir tous ces souvenirs. Même si maintenant, je pleure en y pensant, je sais que dans quelques temps, quand je serais un peu plus vaillante, je regarderais le passé avec le sourire, pour pouvoir continuer ma route...
Je pense à toi petit papy.









A ma famille que j'aime et qui m'aime, à mamie Ginette, à mes parents, mes frères et soeurs, mes cousins... Je suis heureuse et fière de faire partie de cette famille !




Publié dans Chroniques de vie

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J
Vui...<br /> Des mots qu'il n'aurait pas trouvé dans son Figaro mais qui lui auraient plu. A n'en pas douter il doit être content de nous savoir heureux et ensemble entre Saône et Rhône...
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M
<br /> ;-)<br /> <br /> <br />
L
... tu as bien fait d'écrire ce billet...
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