Repas de Noël

Publié le par Mademoiselle Framboise

Allez c'est bientôt Noël, alors je me lâche, j'écris en rouge (petit clin d'oeil à la tenue attrayante du père Noël) !

Les derniers cadeaux sont achetés, pas encore emballés (je ne suis pas aussi efficace tout de même!), les sapins lyonnais sont de plus en plus éclairés, les gens sont de plus en plus stressés, pas de doute : le réveillon de Noël approche ! C'est peut-être parce que je n'ai pas encore d'enfants, mais personnellement je ne me sens pas stressée, plutôt extrêmement joyeuse. J'imagine que lorsque l'on doit trouver des cadeaux pour quatre enfants (j'en profite pour rendre un gracieux hommage à mes parents qui ont toujours su nous gâter chaque année) et qu'en plus, on a eu la brillante idée de dire à toute la famille : "mais si allez, cette année, le réveillon de Noël, c'est chez nous !", on doit se sentir un peu plus opressé... Surtout si on a également invité tous ses amis pour le réveillon du Jour de l'an... si si je vous jure il y en a qui sont accros au stress :)
Enfin moi pour l'instant je profite de n'être qu'une jeune et inexpérimentée membre de la famille, comme cela la seule chose que je cuisine à Noël, ce sont quelques chocolats ou quelques biscuits, au cas où l'on aurait encore faim après l'apéro gargantuesque au champagne, la dinde de Noël, le fromage et les montagnes de dessert... Et force est de constater que presque tout le monde (j'exclus ici ma mère qui a une force mentale hors du commun !) grignote volontiers un petit quelque chose avec le café ! Comme quoi ce n'est pas une légende, les fêtes de fin d'année font bel et bien prendre des kilos !

Mais revenons plutôt à nos moutons... Petit apparté : saviez-vous qu'en France, lorsque vous allez, comme moult jeunes étudiants adeptes de nourriture saine, acheter un kebab dans l'une de ces échoppes qui pullulent en ville, vous ne mangiez non pas du mouton ou de l'agneau, comme j'avais la naïveté de penser, mais de la dinde ou pire, du veau ?!! Moi qui ne mange pas de veau pour une raison personnelle, laissez-moi vous dire que lorsque j'ai découvert cela l'autre jour, j'étais un peu consternée ! Vous pouvez vérifier par vous-même, la plupart des échoppes ne vous le précisent pas...

Bon cette fois je reviens vraiment à mes moutons.
Hier soir, et c'est devenu une tradition depuis que nous nous connaissons, nous avons fêté Noël en amoureux. Pour cela, je fais en général un bon repas, avec lequel on boit du bon vin. Et cette année, plutôt que d'essayer de faire dans l'exotique, j'ai préféré rester très traditionnelle.

Pour l'apéritif nous avons donc dégusté des petits toasts tartinés de fromage frais agrémenté de jus de citron, de raifort et de saumon fumé. Je n'ai pas réussi à prendre de jolie photo de ces toasts, vous n'avez plus qu'à les imaginer (ça a l'air bon n'est-ce pas ?) 

En entrée, j'ai préparé de jolies verrines de boudin noir aux pommes, prenant exemple sur une recette du site Goosto. Et là, vous allez rire - et vous auriez le droit - mais je n'ai pas pu manger cette entrée, que j'ai pourtant préparée avec soin ! Au moment de cuire le boudin noir, j'ai tout simplement été rebutée par l'odeur, et au moment de goûter ma préparation, j'ai carrément eu un haut-le-coeur. Remarquez, je n'ai jamais aimé le boudin noir, alors je ne vois pas pourquoi je m'obstine ! Mais la recette me donnait tellement envie... Enfin bref, à défaut d'avoir la photo, je vous donne la recette.



Verrines de boudin noir à la compote de pommes

(pour 2 verrines)

125 g de boudin noir
200 g de pommes type Canada
2 tranches fines de pain d'épices
1/2 c. à soupe d'oignon finement émincé

Faites griller le pain d'épices au grille-pain.
Pelez les pommes et coupez-les en gros cubes. Faites-les revenir dans une casserole à feu moyen avec une noisette de beurre et une c. à soupe d'eau jusqu'à ce qu'elles soient tendres (environ 10 minutes).
Pendant ce temps, retirez la peau du boudin et écrasez légèrement la chair avec une fourchette.
Faites revenir l'oignon à feu doux dans une noisette de beurre, puis ajoutez la chair du boudin. Faites revenir 5 minutes. Ajoutez du sel et du poivre.
Dans de jolis verres, déposez une couche de boudin noir, puis une couche de compote, puis du pain d'épices émietté. Servez tiède.






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Voici maintenant le plat, et enfin une photo réussie (oui enfin à peu près..)
J'ai réalisé une recette traditionnelle de Belgique (et, selon les dires de Julien, du Nord de la France) : la carbonade, qui est en gros l'équivalent de notre boeuf bourguignon. La viande est cuite lentement dans de la bière, ce qui donne un goût vraiment exquis!


Carbonade belge

(pour 2 personnes)

15 g de beurre
250 g de carbonade de boeuf (paleron)
1 bel oignon
1 gousse d'ail
250 mL de bière (j'ai utilisé de la Fischer mais vous pouvez varier)
thym, laurier, persil plat
1/2 c. à soupe de vergeoise
1 c. à café de vinaigre blanc
2 tranches de pain
de la moutarde forte

Taillez la viande en morceaux de taille moyenne.
Pelez et coupez l'oignon en rondelles. Pelez l'ail et coupez-le en lamelles.
Dans une cocotte, faites fondre le beurre et faites-y saisir la viande. Réservez à part.
Dans la même cocotte, faites revenir l'oignon et l'ail à feu moyen, jusqu'à ce qu'ils commencent à brunir. Ajoutez alors la viande, puis la vergeoise et remuez. Ajoutez le vinaigre et remuez. Puis versez la bière et mélangez jusqu'à ébullition. Ajoutez alors les herbes. Couvrez et laissez cuire à feux doux pendant 30 minutes.
Au terme de ce temps de cuisson, tartinez de la moutarde sur les tranches de pain, puis déposez-les sur la carbonade. Couvrez et laissez cuire 30 minutes.

J'ai servi la carbonade avec des pommes de terre coupées en morceaux que j'ai fait cuire 20 minutes à l'eau bouillante puis rôtir au four (225°C) avec du romarin, de l'huile d'olive, du sel et du poivre, pendant 10 minutes environ.




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Mais que serait Noël sans un bon dessert, au chocolat de surcroît? Cette année, j'ai préparé une sorte de bûche moelleuse fourrée avec une crème au beurre. C'était vraiment très bon, mais il ne faut pas en abuser :)




Bûche marbrée à la crème au beurre au chocolat
 

(pour 6 à 8 personnes)

100 g de farine
1 c. à soupe de cacao en poudre
25 g de chocolat blanc râpé
25 g de chocolat noir râpé
3 oeufs
100 g de sucre en poudre

pour la garniture :
75 g de beurre ramolli
120 g de sucre glace
1 c. à soupe de cacao en poudre
1/2 c. à café d'extrait de vanille
3 c. à soupe de noix émincées


Préchauffez votre four à 200°C.
Tamisez la moitié de la farine avec le cacao en poudre dans un bol. Ajoutez le chocolat noir râpé.
Dans un autre bol, tamisez le rsete de farine et ajoutez le chocolat blanc râpé.
Fouettez les oeufs et le sucre dans un bol résistant à la chaleur. Placez-le au bain-marie et fouettez au batteur électrique jusqu'à ce que le mélange soit bien ferme. Retirez le bol du feu et versez la moitié de son contenu dans un bol. Incorporez le mélange au chocolat noir. Incorporez le mélange au chocolat blanc dans le mélange oeuf-sucre restant. Ajoutez 1 c. à soupe d'eau bouillante dans chaque mélange pour bien lisser.
Sur une plaque de cuisson recouverte de papier sulfurisé, étalez les deux mélanges pour former un grand rectangle, et essayez de mélanger les deux pâtes pour créer un effet marbré. Enfournez 12 minutes.
Pendant ce temps, préparez la crème au beurre au chocolat. Mélangez le beurre, le sucre glace, le cacao et la vanille dans un bol. Lorsque le mélange est bien lisse, ajoutez les noix.
Sortez le gâteau du four, roulez le tout de suite sur lui-même avec le papier sulfurisé, pour qu'il prenne la forme souhaitée.
Déroulez-le et étalez la crème au beurre dessus. Roulez-le à nouveau et laissez reposer avant de déguster, car cette bûche est meilleure froide.


 

Publié dans Chroniques de vie

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